David Bollier, 2014
« De nombreux domaines de notre patrimoine commun sont aujourd’hui en état de siège – l’eau, la terre, les forêts, les pêcheries, les organismes vivants, les œuvres créatives, l’information, les espaces publics, les cultures indigènes. »
« Dans bien des cas, l’État s’empresse de conspirer avec les industriels pour les aider à accaparer les ressources en vue d’une exploitation « privée », c’est-à-dire commerciale. »
« Certes, l’université n’est pas étrangère à la concurrence et à la rivalité, mais il n’en existe pas moins une conviction, dans les cercles académiques, que le savoir ne doit pas devenir objet de propriété. Il doit être librement partagé et conservé. »
« Les administrateurs universitaires se sont lancés dans une quête effrénée des moyens de monétiser la recherche académique et scientifique. Ils ont par exemple créé des bureaux de « transfert de technologie » et courtisé les grandes entreprises pour qu’elles financent des instituts de recherche. … En outre, les entreprises sponsors réclament souvent le droit de censurer les résultats de recherche qui seraient nuisibles à leurs intérêts commerciaux. Les chercheurs et les administrations universitaires – qui ont choisi de se retrouver en pratique les partenaires de second ordre des grandes entreprises – sont pris dans des conflits d’intérêts. »
Le livre est en téléchargement libre sur le site des éditions Charles Léopold Mayer, comme tous leurs livres, trois mois après leur publication.
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David Bollier se consacre aux communs depuis la fin des années 1990 comme auteur, consultant politique, militant et blogueur. Il travaille pour le défenseur des consommateurs américain Ralph Nader entre la fin des années 1970 et le début des années 1980. Il travaille sur de nombreux projets liés aux communs avec des partenaires américains et internationaux et tient un blog sur la question (www.bollier.org).