L’AREQ est fière d’appuyer le retour à l’école de deux mamans!

Dans le cadre du projet Maman va à l’école, l’AREQ offre cette année quatre bourses au montant de 500 $ réparties dans les régions suivantes : Lanaudière, Gaspésie, Estrie et la Beauce.

Le 14 juin dernier, c’est avec fierté que l’AREQ a remis une de ces bourses à Sophie Bisson, dans la région de Québec—Chaudière-Appalaches. C’est Mme Denise Lachance, présidente du secteur Beauport – Côte-de-Beaupré, qui lui a remix son prix.

Jessica Vincent, qui était accompagnée de son fils, a également reçu une bourse de 500 $ à l’initiative du secteur Haut-Richelieu. C’est la présidente du secteur, Mme Renée Dallaire, qui lui a remis la bourse.

Dans son Plan d’action national 2017-2020, l’AREQ entend appuyer des organismes et des initiatives visant à promouvoir la persévérance et à lutter contre le décrochage, de même qu’organiser et soutenir des initiatives favorisant la solidarité intergénérationnelle. C’est dans cet esprit que nous appuyons Maman va à l’école.

Le ministre de l’Éducation fait appel aux personnes retraitées de l’enseignement pour combler la pénurie : la présidente de l’AREQ réagit à Radio-Canada

Cette semaine, le ministre de l’Éducation souhaitait convaincre des enseignants à la retraite de réintégrer les salles de classe afin de combler à court terme la pénurie de suppléants dans les commissions scolaires. Par exemple, la pénurie s’est fait sentir notamment en février, alors que 40 % des enseignants n’ont pas été remplacés dans les écoles primaires lavalloises.

Appelée à commenter la situation, Lise Lapointe, présidente de l’AREQ, s’est montrée sceptique sur les ondes de Radio-Canada. Bien que le retour au travail ou à la suppléance puisse intéresser quelques personnes, cela ne se fera pas sans condition. Aussi, les conditions de travail dans les milieux scolaires se sont dégradées dans les dernières années avec l’austérité, ce qui risque notamment de rebuter les personnes retraitées.

Intervention de Lise Lapointe, présidente de l’AREQ

Semaine des enseignantes et des enseignants

À l’occasion de la Semaine des enseignantes et des enseignants, qui se déroule cette année du 3 au 9 février, l’AREQ tient à remercier ces femmes et ces hommes qui façonnent les générations futures, au quotidien, avec passion et professionnalisme.

« Nous avons énormément de respect pour les enseignantes et les enseignants qui évoluent aujourd’hui dans des conditions souvent très difficiles. Les profs méritent qu’on valorise davantage leur rôle dans la société. Donnons-leur les moyens de faire la différence dans la vie de leurs élèves », a soutenu Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.

Le nombre de nouveaux étudiants en éducation est à son plus bas depuis 15 ans

Cette semaine, Le Journal de Québec révélait les données d’un document produit par l’Université du Québec, à partir des chiffres du ministère de l’Éducation, qui démontraient que le nombre de nouveaux étudiants en éducation est à son plus bas depuis 15 ans.

Ainsi, au secondaire, « la baisse des nouvelles inscriptions est de 30 % alors que le nombre d’élèves augmentera de 20 % d’ici 10 ans ». le manque de reconnaissance envers cette profession mal aimée est évoqué pour expliquer la situation.

À l’AREQ, nous nous soucions du sort des enseignantes et enseignants actuels ainsi que du futur personnel de l’éducation. C’est pourquoi nous soutenons notamment les initiatives telles que le Mouvement L’école ensemble ou encore Debout pour l’école, qui revendiquent de meilleures conditions pour celles et ceux qui s’occupent de l’éducation des générations futures.

L’impact du nombre d’élèves dans une classe selon une récente étude

Réduire le nombre d’élèves par classe peut avoir un impact sur leur apprentissage, en particulier au début du primaire et en milieu défavorisé, selon une toute nouvelle étude québécoise.

«Au cours des dernières années, il y a des ministres qui ont affirmé que la taille des classes n’a aucun impact sur les apprentissages. Il y a une sérieuse discussion à y avoir autour de ça, puisque c’est faux», a affirmé Claude Lessard, ancien président du Conseil supérieur de l’éducation et professeur émérite à l’Université de Montréal.

Récemment, l’AREQ appuyait le collectif citoyen Debout pour l’école qui réclame notamment de diminuer les ratios élèves par enseignante et enseignant et les ratios élèves par personnel de soutien.

Le collectif citoyen « Debout pour l’école » propose une pétition pour une école équitable et de qualité

Les conditions dans le milieu de l’éducation se dégradent depuis plusieurs années. Pourtant, l’éducation devrait être une priorité au Québec. En ce sens, l’AREQ invite ses membres à signer la pétition du collectif citoyen Debout pour l’école qui réclament du ministre de l’Éducation une école équitable et de qualité selon sept critères :

  1. Assurer une véritable mixité sociale et culturelle dans les écoles et dans les classes.
  2. Diminuer les ratios élèves par enseignantes et enseignants et les élèves par personnel de soutien.
  3. Assurer des ressources professionnelles et de soutien stables et en nombre suffisant.
  4. Diminuer la précarité du corps enseignant.
  5. Soutenir les enseignantes et les enseignants débutants.
  6. Augmenter la rémunération de tous les membres du personnel scolaire.
  7. Lever toute entrave à la prise de parole publique.

À l’AREQ, nous appuyons les mouvements qui revendiquent une éducation de qualité et un soutien adéquat au personnel qui y œuvre au quotidien.

 

Une étude percutante de l’IRIS sur la situation dans les écoles du Québec

Le 29 août, l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) rendait publique une étude relatant l’évaluation du sous-financement subi par les écoles publiques québécoises. À partir d’une enquête réalisée au printemps 2018, l’IRIS s’est intéressée aux conditions de travail des personnes qui œuvrent dans le réseau de l’éducation, qu’elles soient enseignantes, professionnelles ou membres du personnel de soutien.

Les conclusions de cette étude révèlent notamment que la proportion d’élèves en difficulté est jusqu’à deux fois plus élevée que celle que donne le portrait dressé par le ministère de l’Éducation, selon des enseignants. Par ailleurs, un sous-financement de 1,4 G$ se serait creusé entre 2003-2004 et 2016-2017. Sur la même période, le nombre reconnu d’élèves en difficulté a augmenté de 34 %. Enfin, la charge de travail du personnel de l’éducation augmente sans cesse et plus du quart déclare souffrir d’épuisement émotionnel.

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